Pourquoi l'agent déclare : « Vous n'avez pas de liens familiaux importants à l'extérieur du Canada » et a provoqué un refus de visa touristique ? Les agents des visas ne peuvent pas fonder leurs décisions sur une intuition et doivent analyser clairement les éléments de preuve dont ils disposent. Les agents ne peuvent pas simplement conclure qu’en voyageant en famille, les « liens du demandeur avec son pays d’origine sont affaiblis ». Dans le cas récent de Vahdati, le juge Strickland, confronté à une situation similaire, a jugé la décision déraisonnable. Vahdati c. Canada (MCI), 2022 CF 1083 au para 10

La jurisprudence a établi que lors de l'évaluation des liens d'un demandeur avec son pays d'origine, l'omission par un agent de mentionner les liens familiaux du demandeur avec son pays d'origine rendra la décision déraisonnable. Seyedsalehi c. Canada (MCI), 2022 CF 1250 au para 9

Bien qu'il incombe au demandeur de fournir des preuves suffisantes, l'agent n'a pas justifié pourquoi les preuves soumises étaient inadéquates. La jurisprudence a établi que les liens pertinents avec le pays d'origine d'un demandeur constituent une preuve à l'appui que le demandeur quitterait le Canada à la fin de la période de séjour autorisée. Rodriguez Martinez c. Canada (MCI), 2020 CF 293 au para 15

Dans le cas d' Balepo, le juge Southcott a reconnu que, même s'il peut être pertinent de prendre en compte l'intention des membres de la famille d'accompagner le demandeur, il est déraisonnable de conclure que voyager en tant qu'unité familiale affaiblit les liens qui subsistent dans leur pays d'origine alors qu'il y en a clairement. Balepo contre Canada (MCI), 2016 CF 268 aux para 15-16

Et si, malgré tout, l'agent se concentrait sur les membres de la famille immédiate voyageant au Canada avec le demandeur. En refusant au demandeur de voyager avec un ou plusieurs membres de sa famille, l'agent s'est appuyé sur une large généralisation. La généralisation est que les demandeurs voyageant avec un ou plusieurs membres de leur famille sont moins susceptibles de respecter les conditions qui leur sont imposées en tant que résidents temporaires. La généralisation de l'agent équivaut à un de facto refus de tous les demandeurs qui ont l'intention d'amener leur famille immédiate avec eux malgré la loi canadienne le permettant.

La CSC en Vavilov détaille que la rationalité interne d'une décision peut être remise en question si les raisons présentent des erreurs logiques claires, telles qu'un raisonnement circulaire, de faux dilemmes, des généralisations infondées ou une prémisse absurde. Même si les motifs écrits donnés par un organisme administratif ne doivent pas être évalués par rapport à une norme de perfection, la Cour de révision doit néanmoins être convaincue que le raisonnement du décideur « s'additionne ». Le demandeur soutient que le motif de refus avancé par l'agent n'est ni intelligible ni justifié à la lumière de la preuve fournie dans le dossier. Vavilov, précité aux paragraphes 91 et 96104

Lorsque le processus de raisonnement de l'agent était vicié, même si le résultat lui-même aurait pu être raisonnable, une décision peut être considérée comme déraisonnable et annulée par le tribunal lors d'un contrôle judiciaire.

Si l'agent ne fournit aucune analyse intelligible, il rend finalement une décision fondée sur des inférences déraisonnables et factuellement incorrectes en opposition à la preuve déposée.

La lettre de refus et les notes du SMGC ne peuvent pas simplement mentionner les préoccupations de l'agent, sans pour autant justifier ces préoccupations et fournir des justifications qui sont contredites par la preuve fournie dans la demande du demandeur. Dans des cas similaires, une telle décision, même avec une interprétation charitable, n’est ni intelligible ni raisonnable lorsqu’elle est lue conjointement avec la preuve fournie dans le dossier.

Le demandeur peut présenter une demande d’autorisation et de contrôle judiciaire. Le demandeur peut faire valoir que la décision constitue une erreur susceptible de révision, car elle ne répond pas aux critères du caractère raisonnable : justification, transparence et intelligibilité. Les observations du demandeur ne doivent pas être considérées comme une chasse au trésor aux erreurs si l'agent a commis plusieurs erreurs importantes et révisables qui sont suffisamment essentielles à la décision, alors Une telle décision est déraisonnable!

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