Décision de contrôle judiciaire – Taghdiri c. Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration (2023 CF 1516)

Le billet de blog traite d'une affaire de contrôle judiciaire impliquant le rejet de la demande de permis d'études de Maryam Taghdiri pour le Canada, ce qui a eu des conséquences sur les demandes de visa de sa famille. L'examen a abouti à une subvention pour tous les candidats.

Vue d'ensemble

Maryam Taghdiri a demandé un permis d'études pour le Canada, une étape cruciale pour les demandes de visa de sa famille. Malheureusement, sa demande initiale a été refusée par un agent des visas, ce qui a donné lieu à un contrôle judiciaire en vertu du paragraphe 72(1) de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés (LIPR). L'agent a refusé sa demande de permis d'études en raison des liens familiaux insuffisants de Maryam à l'extérieur du Canada, concluant que l'agent doutait qu'elle quitte le Canada à la fin de ses études.

En fin de compte, le contrôle judiciaire a été accordé à tous les candidats, et cet article de blog approfondit les raisons de cette décision.

Antécédents du demandeur

Maryam Taghdiri, une citoyenne iranienne de 39 ans, a postulé pour un programme de maîtrise en santé publique à l'Université de la Saskatchewan. Elle avait une solide formation, notamment un baccalauréat ès sciences et une maîtrise ès sciences. Maryam avait une expérience professionnelle significative en tant qu'assistante de recherche et enseignant des cours d'immunologie et de biologie.

Demande de permis d'études
Après avoir été acceptée au programme de maîtrise en santé publique en mars 2022, Maryam a soumis sa demande de permis d'études en juillet 2022. Malheureusement, sa demande a été refusée en août 2022 en raison de préoccupations concernant ses liens familiaux à l'extérieur du Canada.

Enjeux et norme d’examen

Le contrôle judiciaire a soulevé deux questions principales : le caractère raisonnable de la décision de l'agent et le manquement à l'équité procédurale. Le tribunal a souligné la nécessité d’un processus décisionnel transparent et justifiable, se concentrant sur le raisonnement derrière la décision plutôt que sur son exactitude.

Family Ties

Les agents des visas sont tenus d'évaluer les liens d'un demandeur avec son pays d'origine par rapport aux incitations potentielles à prolonger son séjour au Canada. Dans le cas de Maryam, la présence de son conjoint et de son enfant qui l'accompagnait était un point de discorde. Cependant, l'analyse de l'agent manquait de profondeur et ne tenait pas suffisamment compte de l'impact des liens familiaux sur ses intentions.

Plan d'étude

L'agent a également remis en question la logique du plan d'études de Maryam, compte tenu de sa vaste expérience dans le même domaine. Cependant, cette analyse était incomplète et ne s'appuyait pas sur des preuves essentielles, telles que le soutien de son employeur pour ses études et sa motivation à poursuivre ce programme spécifique.

Conclusion

Le principal point à retenir de cette affaire est l’importance d’une prise de décision transparente, motivée et justifiable en matière d’immigration. Cela souligne la nécessité pour les agents des visas d'évaluer minutieusement toutes les preuves et de tenir compte de la situation particulière de chaque demandeur.

Le contrôle judiciaire a été accordé et renvoyé pour une nouvelle décision par un autre agent.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette décision ou pour en savoir plus sur les auditions de Samin Mortazavi, jetez un œil au Site Web de Canlii.

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