Comprendre le droit de la famille

Droit de la famille en Colombie-Britannique englobe les questions juridiques découlant de la rupture des relations amoureuses. Il aborde les décisions cruciales concernant la garde des enfants, le soutien financier et le partage des biens après la fin d'une relation. Ce domaine du droit est essentiel pour décrire la formation et la dissolution de relations familiales juridiquement significatives.

Méthodes de résolution des problèmes de droit de la famille

Les litiges en matière de droit de la famille peuvent être réglés de deux manières principales :

  1. Accord mutuel: Les parties impliquées négocient pour parvenir à une solution mutuellement acceptable.
  2. Résolution externe: Implique une procédure judiciaire ou un arbitrage lorsqu'un accord mutuel n'est pas réalisable.

La négociation, la médiation et l'arbitrage offrent des voies alternatives aux litiges judiciaires, chacune avec des approches distinctes de résolution des différends.

Lois applicables

Le droit de la famille en Colombie-Britannique fonctionne selon deux lois principales :

  1. Loi sur le divorce: Une loi fédérale qui traite principalement des questions liées au divorce.
  2. Loi sur le droit de la famille: Une loi provinciale couvrant un plus large éventail de questions liées au droit de la famille.

Les deux lois ont des domaines d’application qui se chevauchent mais qui sont distincts, répondant à différents scénarios en matière de droit de la famille.

Quand aller au tribunal

Intervention judiciaire

L'intervention du tribunal est essentielle dans certains scénarios, comme l'obtention d'un divorce, la gestion de menaces à la sécurité personnelle ou aux biens, ou la gestion d'un enlèvement potentiel d'enfants. Cependant, de nombreux différends peuvent être résolus efficacement par la négociation ou la médiation.

Médiation et arbitrage

Rôle des professionnels

Les médiateurs et arbitres facilitent la résolution des différends. Ils possèdent une formation spécialisée en négociation et en résolution de conflits. Il est crucial de garantir leurs qualifications, étant donné l'absence de réglementation stricte dans ces professions.

Problèmes courants en matière de droit de la famille

Portée du droit de la famille

Le droit de la famille s'adresse à différents types de relations, y compris les couples de même sexe et de sexe opposé, qu'ils soient mariés ou non. Il aborde les problèmes rencontrés par les parents et s'étend aux structures familiales complexes impliquant plus de deux adultes.

Résoudre les problèmes liés au droit de la famille

Approches de résolution

Les questions de droit de la famille peuvent être résolues par :

  1. Négociation et Médiation: Implique les parties travaillant en collaboration pour parvenir à un accord, souvent facilité par des médiateurs.
  2. Contentieux et Arbitrage: Lorsqu’un consensus est impossible à atteindre, la recherche d’une décision judiciaire ou arbitrale devient nécessaire.

Ententes sur le droit de la famille

Ces accords, comme les accords de cohabitation, de mariage et de séparation, documentent légalement les termes et conditions régissant une relation et sa dissolution potentielle. Ils visent à prévenir les litiges et à apporter clarté et équité à toutes les parties impliquées.

Les tribunaux de la Colombie-Britannique

Hiérarchie et fonctions des tribunaux

Le système judiciaire provincial comprend trois niveaux, chacun ayant un rôle spécifique en droit de la famille :

  1. Cour provinciale: Gère une gamme de questions de droit de la famille, mais a une compétence limitée en matière de propriété.
  2. Cour suprême: Traite de tous les aspects du droit de la famille, y compris le partage des biens et les appels de la Cour provinciale.
  3. Cour d'appel: La plus haute juridiction, principalement chargée de réviser les décisions rendues par la Cour suprême.

La loi fondamentale

Législation et lignes directrices

La Loi sur le divorce et la Loi sur le droit de la famille constituent l'épine dorsale juridique du droit de la famille en Colombie-Britannique. Les lignes directrices sur les pensions alimentaires pour enfants jouent un rôle crucial dans la détermination du montant approprié des pensions alimentaires pour enfants, en tenant compte de divers facteurs comme le revenu des parents et le nombre d'enfants.

Être parent d'enfants

Prise de décision après la séparation

Les parents doivent se mettre d'accord sur les conditions de vie des enfants, le temps passé avec chaque parent et la prise de décision pour le bien-être de l'enfant, y compris les décisions liées à l'éducation et à la santé.

Pension pour les enfants

Responsabilité financière

La pension alimentaire pour enfants est une obligation parentale, quel que soit le rôle du parent ou le temps passé avec l'enfant. Elle est conçue pour couvrir les dépenses quotidiennes de l'enfant et peut s'étendre au-delà de la majorité de l'enfant dans des circonstances spécifiques.

Pension alimentaire entre époux

Aide financière après la séparation

La pension alimentaire du conjoint n'est pas automatique et dépend de divers facteurs, notamment de l'impact financier des décisions prises pendant la relation et du besoin d'aide financière après la séparation.

Diviser les biens familiaux et les dettes

Division Dommages et Responsabilité

La division est basée sur la nature de la relation et sur les actifs et passifs accumulés au cours de son déroulement. Il s’agit de déterminer ce qui constitue la propriété familiale et la dette et comment ces biens doivent être répartis équitablement.

Séparation et divorce

Le processus diffère pour les couples mariés et non mariés. Si la séparation est un processus simple pour les couples non mariés, les couples mariés doivent se soumettre à des procédures juridiques pour obtenir le divorce.

Informations pour les nouveaux arrivants au Canada

Égalité des droits pour les hommes et les femmes

Au Canada, l'égalité est un principe fondamental. Les hommes et les femmes possèdent les mêmes droits légaux, quelle que soit leur situation matrimoniale. Cette égalité s'étend au contrôle et à la prise de décision au sein d'une relation. Les hommes n’ont pas l’autorité légale pour dicter les actions des femmes, même dans le contexte du mariage. Ce principe d’égalité s’applique également aux relations homosexuelles, dans lesquelles les personnes vivant dans ces relations jouissent des mêmes droits que celles vivant dans des relations hétérosexuelles.

Accessibilité des tribunaux

Le système juridique canadien est accessible à toute personne résidant au Canada, pas seulement aux citoyens canadiens. Cette inclusivité signifie que les individus, quel que soit leur statut de citoyenneté ou s'ils ont la résidence permanente, ont le droit de présenter des réclamations devant les tribunaux canadiens.

Autonomie dans les décisions matrimoniales

La loi canadienne respecte l'autonomie personnelle dans les relations conjugales. Si une personne est malheureuse dans son mariage, elle n’est pas légalement obligée d’y rester. La fin d'une relation ne nécessite pas le consentement de l'autre conjoint, des membres de la famille, des aînés ou de toute autre personne.

Dot et dot

Il n'existe aucune exigence légale au Canada concernant le paiement d'une dot ou d'un douaire dans le cadre d'un mariage ou d'un divorce. Bien que certaines pratiques religieuses ou culturelles puissent impliquer de tels paiements, ceux-ci ne sont pas juridiquement contraignants en vertu de la loi canadienne.

Mariages arrangés

Dans les cas de mariages arrangés, il est crucial que les deux parties consentent au mariage de leur plein gré. La loi canadienne interdit de forcer une personne à se marier, et les accords conclus par des parents ou des aînés concernant le mariage ne sont pas juridiquement exécutoires si les personnes impliquées n'y consentent pas volontairement.

Parrainage de conjoint

Lorsqu'un résident canadien parraine un conjoint pour qu'il vienne au Canada, il conclut généralement un accord de parrainage avec le gouvernement. Cet accord oblige le parrain à soutenir la personne parrainée, quel que soit son état civil (qu'elle reste mariée, séparée ou divorce). Cependant, la personne parrainée peut toujours demander une pension alimentaire pour son conjoint auprès du système judiciaire si nécessaire.

Statut de séparation et d'immigration

La séparation d'avec un conjoint n'affecte pas automatiquement le statut d'immigration d'une personne au Canada, en particulier pour les résidents permanents. Cependant, il est conseillé de consulter un avocat spécialisé en droit de l'immigration pour comprendre les implications spécifiques d'une séparation ou d'un divorce sur le statut d'immigration d'une personne.

Au Canada, mettre fin légalement à un mariage nécessite une ordonnance du tribunal. Les divorces prononcés par les autorités religieuses ne sont pas reconnus comme juridiquement contraignants. De même, les décisions rendues par les tribunaux religieux concernant le partage des biens ou la garde des enfants peuvent ne pas être reconnues en Colombie-Britannique. Les personnes confrontées à de telles situations devraient demander conseil à un avocat spécialisé en droit de la famille pour comprendre la validité juridique des décisions des tribunaux religieux.

Ces informations sont cruciales pour les nouveaux arrivants au Canada, car elles les aident à naviguer dans le système de droit de la famille en comprenant leurs droits et les processus juridiques impliqués.

Pax Law peut vous aider !

Nos avocats et consultants en immigration sont disposés, prêts et capables de vous aider pour toute question concernant le droit de la famille. S'il vous plaît visitez notre page de prise de rendez-vous prendre rendez-vous avec l’un de nos avocats ou consultants ; vous pouvez également appeler nos bureaux au +1-604-767-9529.


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