Si vous êtes au Canada et que votre demande d'asile a été refusée, certains Options peut être disponible pour vous. Cependant, rien ne garantit qu'un candidat est éligible à ces processus ou qu'il réussira même s'il est éligible. Des avocats expérimentés en droit de l'immigration et des réfugiés peuvent vous aider à avoir les meilleures chances d'annuler votre demande d'asile refusée.

En fin de compte, le Canada se soucie de la sécurité des personnes à risque et la loi ne permet généralement pas au Canada de renvoyer des personnes dans un pays où leur vie est en danger ou où elles risquent des poursuites.

Section d'appel des réfugiés de la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada (la « CISR ») :

Lorsqu'une personne reçoit une décision négative concernant sa demande d'asile, elle peut être en mesure d'interjeter appel auprès de la Section d'appel des réfugiés.

La Section d'appel des réfugiés :
  • Donne à la plupart des demandeurs une chance de prouver que la Section de la protection des réfugiés s'est trompée en fait ou en droit ou les deux, et
  • Permet d'introduire de nouvelles preuves qui n'étaient pas disponibles au moment du processus.

L'appel est sur papier avec une audience dans certaines circonstances exceptionnelles, et le gouverneur en conseil (GC) s'occupe du processus.

Les demandeurs déboutés qui ne sont pas éligibles pour faire appel à la SAR comprennent le groupes de peuples suivants :

  • ceux dont la demande est manifestement infondée, comme l'a décidé la CISR ;
  • ceux dont les réclamations n'ont aucun fondement crédible, comme l'a décidé la CISR ;
  • les demandeurs qui font l'objet d'une exception à l'Entente sur les tiers pays sûrs;
  • les demandes renvoyées à la CISR avant l'entrée en vigueur du nouveau système d'asile et les nouvelles audiences de ces demandes à la suite d'un examen par la Cour fédérale;
  • les personnes qui arrivent dans le cadre d'une arrivée irrégulière désignée ;
  • les personnes qui ont retiré ou abandonné leur demande d'asile;
  • les cas où la Section de la protection des réfugiés de la CISR a accueilli la demande du ministre d'annuler ou de mettre fin à leur statut de réfugié ;
  • ceux dont les demandes sont réputées rejetées en raison d'une ordonnance d'extradition en vertu de la Loi sur l'extradition; et
  • ceux qui ont des décisions sur les demandes d'ERAR

Cependant, ces personnes peuvent toujours demander à la Cour fédérale d'examiner leur demande de statut de réfugié refusée.

Examen des risques avant renvoi (« ERAR ») :

Cette évaluation est une étape que le gouvernement doit effectuer avant qu'une personne ne soit renvoyée du Canada. L'objectif de l'ERAR est de s'assurer que les personnes ne sont pas renvoyées dans un pays où elles seraient :

  • En danger de torture ;
  • Au risque de poursuites ; et
  • Risquent de perdre la vie ou de subir des peines ou traitements cruels et inhabituels.
Admissibilité à l'ERAR:

Un agent de l'Agence des services frontaliers du Canada (« ASFC ») indique aux personnes si elles sont admissibles au processus d'ERAR après le début du processus de renvoi. L'agent de l'ASFC ne vérifie l'admissibilité des personnes qu'après le début du processus de renvoi. L'agent vérifie également si une période d'attente de 12 mois s'applique à la personne.

Dans la majorité des cas, un délai de carence de 12 mois s'applique au particulier si :

  • La personne abandonne ou retire sa demande d'asile, ou la Commission de l'immigration et du statut de réfugié (CISR) la rejette.
  • La personne abandonne ou retire une autre demande d'ERAR, ou le gouvernement du Canada la refuse.
  • La Cour fédérale rejette ou rejette la tentative de la personne de faire réviser sa demande d'asile ou sa décision d'ERAR

Si la période d'attente de 12 mois s'applique, les personnes ne seront pas admissibles à présenter une demande d'ERAR avant la fin de la période d'attente.

Le Canada a un accord de partage d'information avec l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et le Royaume-Uni. Si une personne présente une demande d'asile dans ces pays, elle ne peut pas être renvoyée à la CISR mais peut toujours être admissible à un ERAR.

Les particuliers ne peuvent pas présenter de demande d'ERAR s'ils :

  • A présenté une demande d'asile inadmissible en raison de l'Entente sur les tiers pays sûrs - un accord entre le Canada et les États-Unis selon lequel les personnes ne peuvent pas demander le statut de réfugié ou demander l'asile en provenance des États-Unis (à moins d'avoir des liens familiaux au Canada). Ils seront renvoyés aux États-Unis
  • Êtes un réfugié au sens de la convention dans un autre pays.
  • êtes une personne protégée et bénéficiez de l'asile au Canada.
  • Sont sujets à extradition..
Comment appliquer:

L'agent de l'ASFC fournira la demande et les instructions. Le formulaire doit être complété et soumis en :

  • 15 jours, si le formulaire a été remis en personne
  • 22 jours, si le formulaire a été reçu par la poste

Avec la demande, les personnes doivent inclure une lettre expliquant le risque auquel elles seraient exposées si elles quittaient le Canada et des documents ou des preuves démontrant le risque.

Après avoir postulé :

Lorsque les demandes sont évaluées, il peut parfois y avoir une audience prévue si :

  • Une question de crédibilité doit être abordée dans la candidature
  • La seule raison pour laquelle une personne n'est pas admissible au renvoi de sa demande à la CISR est qu'elle a demandé l'asile dans un pays avec lequel le Canada a conclu un accord d'échange de renseignements.

Si la demande est accepté, une personne devient une personne protégée et peut demander à devenir résidente permanente.

Si la demande est rejeté, la personne doit quitter le Canada. S'ils ne sont pas d'accord avec la décision, ils peuvent demander une révision à la Cour fédérale du Canada. Ils doivent quand même quitter le Canada à moins qu'ils ne demandent à la Cour une suspension temporaire du renvoi.

Cour fédérale du Canada pour le contrôle judiciaire :

En vertu des lois canadiennes, les particuliers peuvent demander à la Cour fédérale du Canada de réviser les décisions en matière d'immigration.

Il existe des délais importants pour demander une révision judiciaire. Si la CISR rejette la demande d'une personne, celle-ci doit présenter une demande à la Cour fédérale dans les 15 jours suivant la décision de la CISR. Une révision judiciaire comporte deux étapes :

  • Quitter l'étape
  • Stade de l'audience
Étape 1 : Partir

La Cour examine les documents relatifs à l'affaire. Le demandeur doit déposer des documents auprès du tribunal montrant que la décision d'immigration était déraisonnable, injuste ou s'il y a eu une erreur. Si la Cour donne l'autorisation, la décision est examinée en profondeur lors de l'audience.

Étape 2 : Audience

À ce stade, le demandeur peut assister à une audience orale devant la Cour pour expliquer pourquoi il pense que la CISR s'est trompée dans sa décision.

Décision:

Si la Cour décide que la décision de la CISR était raisonnable compte tenu de la preuve dont elle disposait, la décision est maintenue et la personne doit quitter le Canada.

Si la Cour décide que la décision de la CISR était déraisonnable, elle annulera la décision et renverra l'affaire à la CISR pour réexamen. Cela ne signifie pas que la décision sera annulée.

Si vous avez demandé le statut de réfugié au Canada et que votre décision a été refusée, il est dans votre intérêt de retenir les services d'avocats expérimentés et hautement cotés tels que l'équipe de Pax Law Corporation pour vous représenter dans votre appel. Un avocat expérimenté assistance peut augmenter vos chances de succès en appel.

Par : Armaghan Aliabadi

Commenté par: Amir Ghorbani & Alireza Haghjou


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